Le 258e, régiment perdu du bois de Malancourt

réalisé pour Le Dauphiné Libéré (paru le 17 août 2014, édition 84)

Le 258e régiment d’infanterie d’Avignon a passé ses 19 mois de guerre dans la Meuse. Il y a perdu 849 soldats. Nombre d’entre eux sont morts au bois de Malancourt, où le régiment sera dissous.

VD 258e1
Ces hommes ont servi au 258e régiment d’infanterie d’Avignon entre août 1914 et mars 1916, la plupart n’en sont pas revenus. Montage et cartes postales V.D.

En mars 1916, le caporal Vialaret, du 7e génie, se trouve sur la ligne de front, au nord-ouest de Verdun. Le matin du 20, dans le bois de Malancourt, il rencontre les soldats de la 24e cie du 258e régiment, stationnés au “Centre Martin”. Il les dépeint ainsi :

“La figure jaunâtre, amaigris, frustes, les yeux brillants, sales, aux vêtements usés, dégoûtants. Logés dans des terriers humides, aux couches pourries où pullulait la vermine, sans pouvoir se laver et en alerte continuelle, ils n’allaient chercher leurs aliments à l’arrière qu’au prix, quelquefois, de la vie”.

Ce sont eux qui, ce jour-là, aux côtés de leurs camarades et d’autres unités, subissent l’offensive de la 21e division bavaroise. À 7 h 20, un ballon français de la 36e cie d’aérostiers informe le quartier général du XIIIe corps d’armée d’« une violente canonnade d’artillerie lourde ». Début de trois jours d’enfer.

Des centaines de prisonniers qui posent questions

De sa position privilégiée, le ballon ne perd rien du drame qui se joue. 15 h 10 : « Bombardement d’une violence inouïe sur les tranchées du bois de Malancourt ». Au ras du sol, alors qu’il ne subit pas un tel pilonnage d’où il se trouve, le caporal Vialaret en livre un témoignage qui laisse imaginer l’état d’esprit des hommes du 258e à cet instant :

“Le sol était secoué d’un tremblement convulsif. Lorsqu’un gros obus à fusée retardée tombait dans nos alentours immédiats, le sol oscillait sous nos pieds de bas en haut. Au bout de plusieurs heures, nous étions hébétés, la tête nous faisait mal, les oreilles aussi. Nos membres étaient courbaturés à l’extrême”.

Sans doute est-ce la situation des “258e” lorsque, à 15 h 25, le ballon observe l’attaque allemande par le chemin forestier qui traverse le bois du nord au sud. Après 8 h de bombardement, l’ennemi, au lance-flammes et au gaz asphyxiant, atteint sa lisière, s’empare du QG de la 57e brigade (111e, 258e) et prend les défenses à revers en remontant de part et d’autre du layon central.

Pendant plus de 48 h, la vaine résistance de troupes encerclées n’y pourra rien, le bois de Malancourt est tombé en quelques minutes. Le bilan est lourd, plusieurs centaines de morts ou blessés, dont 121 tués au 258e (au 23mars). Et 2 600 prisonniers qui interrogent. Des soupçons d’intelligence avec l’ennemi entraînent la dissolution du 258e le 28, celle du 111e en juillet.

Des erreurs stratégiques

Dans ses “souvenirs”, au 21 mars 16, le Président Poincaré note : “Encore une défaillance de nos troupes au bois de Malancourt. Le 111e a lâché pied !” Le 25, le président du Conseil des ministres lui assure “que la défaillance du 258e était prévue, que les hommes dont on a saisi la correspondance avaient annoncé leur intention de se rendre”.

Sur le terrain, des témoignages en ce sens sont recueillis. Le 29 mars, le 157e régiment d’infanterie alpine reprend le QG de la 57e brigade. Il y trouve des blessés du 106e RIT que les Allemands n’ont pu évacuer. D’après le lieutenant Couston, leurs dépositions “permettent d’affirmer qu’aucune résistance sérieuse n’a été faite à l’ennemi”.

Les partisans de cette version soulignent un état de démoralisation, cause et conséquence de désertions intervenues peu avant le 20 mars au 111e RI. Elles eurent lieu, mais en faible nombre. Des enquêtes furent diligentées, notamment au retour des prisonniers. Aucune preuve de défaillance n’en ressortit. La perte du bois de Malancourt tint plus sûrement à des erreurs tactiques.

Depuis peu, tout mouvement de repli lors d’une attaque préparée par l’artillerie était proscrit. Ensuite, celle des Français n’a tonné qu’une fois le QG de la 57e brigade encerclé. Il reste possible que des hommes harassés, abrutis par le canon, à moitié ensevelis et aux officiers tôt disparus aient consenti à baisser les armes devant une mort certaine. L’acte ne vaut pas trahison.

 

849 “Morts pour la France”

VD 258e9-page-001

Au cours de 20 mois de Grande Guerre, d’août 1914 à mars 1916, le 258e régiment perd, au moins, 849 hommes. Ce nombre représente près de la moitié des soldats partis en août 14, soit 1 777 officiers et troupiers. Les pertes se concentrent surtout au début du conflit, principalement en septembre 14. Le régiment arrive sur la ligne de front au cours de la quatrième semaine de guerre. Du 20 au 30 septembre, le régiment déplore 309 tués, plus du tiers de ses pertes totales (36%). À l’autre extrémité prennent place les 143 décès de mars 1916, dont 121 entre les seuls 20 et 23.

 

Des Vauclusiens mais pas que

VD 258e8-page-001

Parmi les 849 morts du 258e, accueillant des hommes de 24 à 33 ans, 503 habitaient le Vaucluse à 20 ans, âge du service militaire, soit 59 %. C’est 36 points de plus que son grand frère du 58e. Le fait que ce dernier compte des soldats de 21 à 23 ans peut être une partie de l’explication, le département attirant des hommes plus âgés. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que la dissolution du 258e en mars 16 n’a pas permis le brassage des soldats d’un régiment à l’autre qu’ont connu ceux ayant terminé la guerre. En considérant cette fois le lieu de naissance, 49 % sont Vauclusiens.

 

Des tués souvent introuvables

VD 258e7-page-001

À observer le détail des pertes du 258e d’août 14 à mars 16, les “disparus” (401) apparaissent plus nombreux que les “morts au combat” et des suites de “blessure” réunis (392). Pour l’essentiel, ce sont des soldats décédés lors de confrontations au cours desquelles le régiment a dû reculer devant l’ennemi, laissant ses morts derrière lui : région de Saint-Mihiel en septembre 14, bois de Malancourt en mars 16. Parmi les 52 décès des suites de maladie, 26 sont intervenus en Allemagne, soit en captivité. Cela explique le faible nombre de morts dans les camps et hôpitaux ennemis.

 

58e, 258e et les autres unités

Les 58e et 258e régiments d’infanterie de ligne ne sont pas les seules unités vauclusiennes ayant participé à la Première Guerre mondiale. S’y ajoutent le 118e régiment d’infanterie territoriale, le 7e régiment du génie et le 55e régiment d’artillerie de campagne.

Composé d’hommes de 34 à 49 ans, les 3 252 soldats du 118e RIT quittent Avignon pour Beaulieu-sur-Mer (Alpes-Maritimes) le 6 août. Très vite, ils partent organiser la défense de Dijon et, début novembre, celle de Reims. Ils y seront confrontés aux gaz asphyxiants, en mars 16, mais surtout octobre 15. Les 19 et 20, 118 hommes en meurent, soit 30 % des 395 “118e” qui laissèrent leur vie lors de la Grande Guerre.

Le 55e RAC d’Orange aux côtés du 58 et 258e

En août 14, le 7e RG est cantonné à Avignon, caserne Hautpoul, actuelle cité administrative. Unité de soutien technique de la troupe, présente sur tous les fronts de 1418, de France en Orient en passant par l’Italie, elle y perdra 1 636 de ses membres. Plus de 20 000 soldats ont pris part à la guerre dans ses rangs.

Avec, en début de conflit, ses 36 canons de 75 mm modèle 1897, répartis en trois groupes de trois batteries chacun, le 55e RAC (Orange) a entre autres combattu auprès du 58e RI en août 14 et du 258e RI en mars 16 à Verdun. Il y perdra 57 hommes ce mois-là, soit 11 % de ses 506 pertes de la guerre.

 

Parti de Villeneuve-lez-Avignon le 21 août 14, le 258e RI ne se battra qu’en Meuse, jusqu’à sa dissolution en 16

VD 258e6-page-001

Lorsqu’il se présente devant Buzy (Meuse), l’après-midi du 24 août, le 258e régiment arrive d’Avignon dont il est parti trois jours plus tôt. “La marche s’accomplit sans incident – tout le monde désireux de voir l’ennemi – et plein d’ardeur”, note un officier dans son compte rendu journalier. Le canon tonne à 16 h 20. La 17e cie lance alors l’assaut à partir de la rive droite de l’Orne (illustration). De l’autre côté, depuis des tranchées, les Allemands brisent sa progression. Le lendemain, dès 4 h 30, le village de 600 âmes est traversé sans opposition. L’ennemi est replié sur les hauteurs, 300 m au nord. En terrain découvert, le 258e est mitraillé 2 h durant, avant de fléchir. “Une certaine panique, ou plutôt un certain désordre, se mit parmi nos compagnies. Il fut très difficile de remettre un peu d’ordre dans cette cohue se précipitant vers le pont de l’Orne à la sortie du village”. Ce reflux marque la fin de l’action à Buzy. Bilan : environ 400 tués ou blessés, sur un effectif de 1 777 hommes. C’est toutefois moins que les 895 pour 2 234 du 240e RI, engagé à ses côtés.

VD 258e2

Le régiment retraite vers l’ouest, puis bifurque vers le nord jusqu’à Brabant-sur-Meuse, le 1er septembre. Bombardé, il rebrousse chemin. Le 5, après dix jours passés entre pluie torrentielle et chaleur accablante, il est à Dompcevrin, 30 km au sud de Verdun. Le génie y fait sauter le pont sur la Meuse, inspirant cette réflexion à un officier : “Cette détonation réveille en nous un douloureux écho, et, bien que toujours confiants en l’avenir,c’est tout de même un peu de nos rêves qui s’écroulent”. Le soir du 6, le 258e est en vue d’Ippécourt, 25 km à vol d’oiseau au nord-ouest de Dompcevrin. Du bois du Fréty où il bivouaque, il a ordre de s’emparer du village à l’aube du 7. Il n’y arrivera pas, battu qu’il est pendant trois jours par le feu ennemi, à l’égal d’autres unités qui l’accompagnent. Après avoir perdu les commandants de ses deux bataillons, il reflue jusqu’à Vigneulles-lès-Hattonchâtel et Hattonville, une cinquantaine de kilomètres à l’est. Nous sommes le 20 septembre, les hommes sont à bout de force.

Le 20, à 10h, la canonnade ennemie contraint le régiment à quitter Hattonville (illustration) et Vigneulles pour les tranchées en avant de ces villages. L’accalmie de midi est de courte durée. Vers 16 h, plusieurs milliers d’Allemands sortent des bois face aux tranchées, soutenus par leur artillerie. Les pertes sont lourdes de leur côté, mais, à la faveur de la nuit, ils parviennent à s’infiltrer entre les lignes françaises et prennent le 258e à revers. Pris de panique, les hommes refluent dans les villages. Au milieu des rues aux maisons incendiées se livrent d’âpres combats. Hattonville est tenu toute la nuit, avant d’être évacué au petit jour. À Vigneulles, les 17e et 18e cies perdent la gare, tentent de la reprendre, avant de l’abandonner tout à fait. Poursuivies par la fusillade allemande, elles se frayent un chemin vers l’ouest, à travers les vignes. Au moins 99 soldats du 258e laissent la vie lors de ces affrontements. C’est aussi le cas de Charles Antoine Grand d’Esnon, général de la 149e brigade (258e, 240e, 42e colonial), tombé à 5 h 15, le matin du 21.

VD 258e3

Pour les “débris” du 258e, terme utilisé par l’un de ses officiers, le 21 septembre se passe sans incident. Sur les hauteurs dominant Chaillon, 7 km à l’ouest de Vigneulles, il est couvert, en avant, par le 42e colonial et, sur sa gauche, par le 240e régiment d’infanterie. Une violente canonnade l’oblige toutefois à se retirer vers Rouvrois, en bordure de Meuse, où il arrive à 21 h. Le lendemain, l’offensive doit reprendre. Positionné au nord de Spada, entre Rouvrois et Chaillon, le 258e reçoit alors un renfort de 536 hommes. Répartis entre huit compagnies fortement diminuées, ils permettent au régiment de retrouver consistance. Le soir, il cantonne dans le bois du Chanot, en avant de Lamorville et toujours à quelques kilomètres de Vigneulles. Mercredi 23, le 258e est en arrière d’une action assez vive, menée, entre autres, par des chasseurs à pieds. Son 5e bataillon est bientôt chargé de soutenir ces éléments pressés par l’ennemi. Ses pertes sont minimes et le régiment campe, la nuit venue, sur ses positions de la veille.

Le régiment poursuit sa retraite au matin du 24. Il atteint Saint-Mihiel, 17 km au sud-ouest de Vigneulles. Son pont sur la Meuse n’est plus, mais une passerelle permet de la franchir (illustration). Le capitaine Argaud, chef du 6e bataillon, décide de sa destruction. Il y est accueilli par des rafales de mitrailleuses venant de maisons de la rive droite. Elles tuent une trentaine d’hommes, la mission est abandonnée. Le lendemain se passe en mouvements désordonnés rive gauche. Le régiment, incapable d’offensives, passe la nuit dans le bois de Malinbois, à l’ouest de Chauvoncourt, en face de Saint-Mihiel. Le 26 septembre, il est 4h30 lorsque le 258e s’élance à l’assaut des tranchées ennemies en bord de Meuse. Invisible grâce au brouillard, il s’en approche à quelques dizaines de mètres. L’horizon s’éclaircit alors, les hommes sont fauchés par grappes entières. L’échec est total. Le régiment a 170 tués. “Il ne reste plus que des morts sur ce plateau que l’on a traversé le matin avec, au cœur, quelque espoir de succès”, notera, au soir, un officier.

VD 258e5

Le régiment reste en arrière de ce plateau désolé – forêt de Haute Charrière et bois de Malinbois – pendant plus d’un mois. Les 9 et 10 octobre, en trois contingents, il se renforce de 1 414 hommes. Son effectif est porté à 2 000 soldats. L’attaque prévue sur Chauvoncourt a déjà été repoussée à quatre reprises, quand, le 11, le Malinbois est bombardé. Parmi ses dizaines de victimes se trouve le porte-drapeau du 258e, Fernand Penillet. Une opération est finalement lancée, le 12, en direction de Chauvoncourt. C’est un échec qui coûte de nombreuses vies. Quatre jours plus tard, 248 hommes intègrent un régiment qui, depuis fin septembre, en a reçu près de 1 700, soit, à une centaine près, son effectif d’origine. Le 2 novembre, le 58e RI d’Avignon vient relever son petit frère sur un terrain que ce dernier n’est pas mécontent de quitter. Il ne se doute pas alors que, quelques jours plus tard, il découvrira Haucourt, 25 km au nord ouest de Verdun, et le
bois de Malancourt, tombeau du 258e régiment d’infanterie.

Lundi 20 mars 1916. Le 258e occupe depuis 16 mois le secteur de Haucourt (photo) – Malancourt, exception faite d’un crochet par Vauquois, 10 km plus à l’ouest. Vers 7 h, obus et torpilles pleuvent en un bombardement d’une inhabituelle violence. Depuis peu, une division bavaroise, forte de trois régiments, et des renforts d’artillerie lourde seraient en attente. 15h sonnent, les Allemands transpercent le bois de Malancourt sans rencontrer de résistance. Elle est ensevelie dans des abris effondrés et des moyens de défense rasés. 17e et 20e cies du 5e bataillon ainsi que 21e et 23e du 6e, soit la moitié du 258e, sont fortement éprouvées. Elles perdent toutes leurs commandants ou leurs seconds. La 23e cie est ainsi attaquée de front à la grenade et débordée sur son flanc gauche. Seuls quelques hommes, menés par le sous-lieutenant Alberti, parviennent à en réchapper. L’intervention des 3e, 105e, 111e et 121e régiments ne permet que de contenir l’ennemi à la lisière sud du bois. Perdu, il se referme sur 83 tués au soir du 20 mars. Le 258e ne s’en remettra pas.

VD 258e4

Le lendemain, mardi 21, les unités disponibles du 258e, comme la 22e cie du capitaine Villard, luttent désespérément pour éviter que l’ennemi ne débouche du bois. Elles y parviennent sous un bombardement écrasant. C’est celui-ci qui, le 22, empêche le 105e régiment de relever la 24e cie du lieutenant Imbert. Retranchée dans l’ouvrage fortifié “Centre Martin”, elle est attaquée par l’ennemi à 15 h et tombe entre ses mains. Jeudi 23, ce qui reste du régiment se rend à Jubécourt, une vingtaine de kilomètres en arrière du front. Quarante-huit heures plus tard, le 258e est conduit par camions à Maizières (Haute-Marne), 100 km au sud. Le commandant du 3e régiment d’infanterie est placé à sa tête. Trois jours plus tard, le 28, une décision du chef des armées Joseph Joffre modifie la composition de la 29e division. Remplacé dans la 57e brigade par le 165e régiment, le 258e en est exclu. Il est “supprimé”, son drapeau renvoyé au dépôt. Sa guerre est finie.

 

Pour en savoir plus

BUZY

Nicolas Czubak, “Étain-Buzy, première victoire devant Verdun (24 et 25 août 1914)”, Ysec, 2013, 80 pages. Évocation, entre autres, du premier combat mené par le 258e régiment d’infanterie à Buzy-Darmont (Meuse), village situé à une trentaine de kilomètres à l’est de Verdun.

XVe CORPS D’ARMÉE

Jules Belleudy, “Que faut-il penser du XVe Corps ?”, Menton, Imprimerie coopérative, 1921, 356 pages. Ouvrage aujourd’hui difficilement trouvable, mais sans doute le seul qui évoque les dernières heures tragiques et toujours empreintes d’un certain mystère du 258e régiment (pages 289-304).

TÉMOIGNAGE

Achille Rey, “La tempête rouge : détresse et belle humeur du fantassin”, Mistral Imprimeur-Éditeur, 1932, 249 pages. Témoignage décousu et baroque d’un soldat de 14 – du 258e ? – présent dans la même zone de combat que le régiment d’infanterie de réserve du 58e d’Avignon. Il évoque notamment un épisode touchant ce 258e RIR.


2 réflexions sur “Le 258e, régiment perdu du bois de Malancourt

  1. Bonjour, mon arrière grand père Édouard Vialatte est porté disparu le 16 mars 1916 au Bois de Malancourt. Il était vauclusien, et résidait à Avignon. Menuisier de son état, il laissera une veuve et deux enfants de 4 et 5 ans.

    J’aime

  2. Mon grand pére est mort le 17 Novembre 1914 au lieu dit <<bois de Malimbois face à l ennemi comme on disait à cette époque grâce à l'incapacité des hauts gradés planqués à l'arrière du front

    J’aime

Laisser un commentaire